Lettre de l'Abbé à ses Vassaux
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Lettre de l'Abbé à ses Vassaux
Lettre de l’Abbé à ses vassaux.
La Saint-Benoît de l’an de grâce 1227 restera en nos cœurs comme la funeste date qui vit bon nombre de nos chevaliers et dames de rang disparaître. Aussi, après ces nombreux décès, c’est une grande part de la fine fleur de la chevalerie dauphinoise qui nous fait aujourd’hui défaut. A l’heure où nos frontières sont incertaines, il devient désormais primordial de reconstituer un ban digne de notre bon pays antonin. Je rappelle ainsi à chacun que la Pax Abbatial reste de vigueur et que tout conflit sera sévèrement puni par la confiscation des fiefs des belligérants.
Parmi nos regrettés disparus figurent, Hugorne de Bressieux, Diane de Chevrières, Marie d’Alban et Abélard de Quintcivet dit la Hire. Qu’ils puissent trouver à la droite du très haut la place qui j’en suis sur leur revient. Une cérémonie en leur honneur aura lieu la veille de la Saint-Ignace afin que chacun puisse leur rendre hommage.
Afin de régler le problème de succession de la seigneurie de Chevrières, dont je rappelle à tous qu’elle est mienne, je confie la dite seigneurie au Chevalier de Dionay. Si ce dernier ne parvenait pas à s’innocenter des graves accusations qui pèsent sur sa personne, ce fief lui serait promptement retiré au profit de l’un ou l’autre des nombreux cadets antonin.
Enfin, je vous fais part de ma décision d’adouber Chevalier le Sieur Félicien Beaulabourg afin que lui et sa nouvelle maison prennent en gestion le mandement de Dionay. Le rachat de ces terres par cette famille permettra la reconstruction du château du Gollard de Chevrières.
Philippe Lusignan de la Sauge, Abbé de Saint-Antoine
La Saint-Benoît de l’an de grâce 1227 restera en nos cœurs comme la funeste date qui vit bon nombre de nos chevaliers et dames de rang disparaître. Aussi, après ces nombreux décès, c’est une grande part de la fine fleur de la chevalerie dauphinoise qui nous fait aujourd’hui défaut. A l’heure où nos frontières sont incertaines, il devient désormais primordial de reconstituer un ban digne de notre bon pays antonin. Je rappelle ainsi à chacun que la Pax Abbatial reste de vigueur et que tout conflit sera sévèrement puni par la confiscation des fiefs des belligérants.
Parmi nos regrettés disparus figurent, Hugorne de Bressieux, Diane de Chevrières, Marie d’Alban et Abélard de Quintcivet dit la Hire. Qu’ils puissent trouver à la droite du très haut la place qui j’en suis sur leur revient. Une cérémonie en leur honneur aura lieu la veille de la Saint-Ignace afin que chacun puisse leur rendre hommage.
Afin de régler le problème de succession de la seigneurie de Chevrières, dont je rappelle à tous qu’elle est mienne, je confie la dite seigneurie au Chevalier de Dionay. Si ce dernier ne parvenait pas à s’innocenter des graves accusations qui pèsent sur sa personne, ce fief lui serait promptement retiré au profit de l’un ou l’autre des nombreux cadets antonin.
Enfin, je vous fais part de ma décision d’adouber Chevalier le Sieur Félicien Beaulabourg afin que lui et sa nouvelle maison prennent en gestion le mandement de Dionay. Le rachat de ces terres par cette famille permettra la reconstruction du château du Gollard de Chevrières.
Philippe Lusignan de la Sauge, Abbé de Saint-Antoine
muuu- Gueux
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Date d'inscription : 27/01/2010
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